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Mot-clé - insomnie

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samedi 14 mai 2016

Reikomment ?

(J'ai rarement fait un titre aussi mauvais, je suis très fier)

Comme je fais une insomnie à la con (je soupçonne le kebab de ce soir d'y être pour quelque chose), je me suis dit que j'allais faire le deuxième post que j'avais en tête sur le Reiki. Y'en aura probablement pas de troisième, si ça peut vous rassurer (sauf si gros changement, donc ça ne sera probablement pas dans les prochains mois).

Dans ma tête, le post précédent avait plutôt pour but de parler de mon vécu, de comment ça se passait dans ma vie côté Reiki depuis la fois où j'en avais parlé, deux ans et demi plus tôt.

Ce post-ci a plutôt pour but de parler de la façon dont je le pratique, comment je le vois. Tout ce long texte, c'est à peu près ce que j'ai envie de dire aux gens à qui je suis susceptible de faire un soin ou une initiation.

Le Reiki a une réputation assez mauvaise, due entre autres à la mentalité d'une bonne partie des pratiquants : entre l'utilisation financière qu'ils en font (notamment des initiations souvent hors de prix), la façon parfois complètement perchée dont ils en parlent, ou encore le fait qu'ils promettent monts et merveilles... Ça ressemble pas mal à une secte par certains aspects. Tout ça faisait aussi partie des raisons pour lesquelles j'avais hésité à me faire initier, à la base, jusqu'à ce que j'en discute avec Melmothia, dont j'ai beaucoup aimé la manière d'appréhender le Reiki.

J'avais dit que je vous mettrai le topo qu'elle avait écrit, à destinations des nouveaux initiés ou des gens qui souhaitaient l'être. Eh ben, hop (c'est long, mais c'est l'avantage d'un blog par rapport à Facebook ou Twitter) :

Petit topo sur le Reiki et l'initiation (ce qui m'évitera à l'avenir de tout répéter à chaque fois que j'initie quelqu'un - oui, je sais j'aurais pu le faire avant)

Le Reiki est à la fois une méthode de soin, que l’on peut considérer comme parente du magnétisme, ainsi qu’une voie de bien être et de transformation intérieure.
Le mot « soin » doit être abordé avec précaution, car le Reiki ne remplacera jamais un traitement médical. Il est d’ailleurs fortement déconseillé d’envoyer du Reiki sur des plaies non encore désinfectées, directement sur le cœur d’une personne cardiaque ou pendant une opération chirurgicale, car le Reiki a tendance à accélérer le métabolisme et à permettre au corps de s’auto-réparer. Il est donc indiqué en appoint de certains traitements, durant des convalescences, pour aider à la guérison de petits soucis de santé, apaiser certaines douleurs, améliorer un état général, etc.

Il n’est cependant pas une panacée et il arrive que le Reiki, sur une maladie, un problème ou une douleur n’ait simplement aucun effet. Il est absurde et dangereux de promettre une guérison par le Reiki.

Du point de vue d’un travail de fond, le Reiki peut constituer à lui seul une véritable voie de transformation intérieure. Il tend à rééquilibrer ce qui doit l’être et, à long terme, permet à la personne d’être davantage « elle-même ». Désolée de ne pas pouvoir être plus précise, mais c’est un champ où seule l’expérience personnelle vaut et qui touche d’autres domaines plus ésotériques et mystiques.

Concrètement, personne ne sait ce qu’est le Reiki, même si beaucoup le prétendent. La légende en attribue la « découverte » au japonais Mikao Usui, avec des variantes narratives : on dit qu’il aurait médité et jeûné 21 jours sur une montagne et serait revenu en possession d’une nouvelle technique de soin, viennent ensuite les débats entre ceux qui veulent en faire un moine bouddhiste, ceux qui préfèrent en faire un chrétien et ceux qui prétendent avoir retrouvé ses notes personnelles, etc. Historiquement, on sait seulement qu’en 1937, le Reiki fut introduit en Occident, via Hawaï, par Hawayo Takata qui en peut-être la véritable créatrice. A partir des années 80-90, la technique s'est répandue dans la majorité des pays occidentaux. Mikao Usui, s’il en est le père, n’ayant laissé ni notes ni élèves et les disciples de Takata ayant tendance à livrer des versions différentes de son enseignement comme des symboles, les débuts du Reiki demeurent une zone d’ombre, qu’on tend bien entendu à remplir par des mythes.

De là, le Reiki pratiqué et transmis de nos jours est très probablement… américain. En grande partie, du moins. A partir de quelques élèves de Takata ayant transmis des initiations, le Reiki s’est développé durant la mode New Age des années 80, en même temps que d’autres techniques de soins dites douces ou parallèles. Rapidement, certains praticiens ont ajouté d’autres symboles, donnant naissance au Reiki Karuna, Reiki Kundalini, Reiki Shamballah, etc.

Aujourd’hui, on trouve des centaines de formes de Reiki, certaines sont sans doute intéressantes, d’autres de pures arnaques. A part les tester lorsqu’on l’occasion de le faire, il n’existe pas de moyen de dissocier le bon grain de l’ivraie. Chaque forme de Reiki se veut plus puissante, plus vraie, plus pure… Et souvent plus chère.

Je n’ai rien contre les praticiens honnêtes qui vivent du Reiki, soins et initiations confondus. J’initie gratuitement par choix, mais je comprends qu’on veuille vivre de sa pratique et je souhaite sincèrement la réussite à ceux qui tentent l'aventure. C’est seulement contre les abus, nombreux dans ce domaine, que je m’élève, souvent accompagnés de promesses insensées de guérison physique et spirituelle, sans oublier la tartine morale qui tend à faire culpabiliser l’initié en lui laissant entendre qu’il est malade par sa propre faute et ce, de préférence après lui avoir vidé les poches.

Les mythes forgés autour de Mikao Usui ont donné lieu à maintes spéculations et à de véritables batailles de descendance, certaines écoles rivalisant pour déterminer qui possède la filiation la plus « directe », la plus « pure » et par conséquent, celle censée donner le plus de « pouvoir ». Or, si l’on considère qu’Usui n’était peut-être pas l’inventeur du Reiki, que dans tous les cas, il n’a rien laissé derrière lui et que, de nos jours, le Reiki universellement pratiqué est très probablement un patchwork New Age américano-japonais, le château de cartes de la filiation « pure » s’écroule. Et c’est très bien. Dans l’absolu, nous descendons tous d’Hawayo Takata qui est la seule, à son époque, à avoir transmis son savoir. Que ce savoir se soit transformé au fil des ans et des adeptes, c’est une évidence. Est-ce un mal ? Je ne crois pas.

Toujours est-il que la première chose qu’un adepte du Reiki montre, c’est son diplôme disant qu'il a bien été initié et qu'il descend d'Usui. C’est peut-être très bien pour rassurer les patients, mais dans l’absolu, un diplôme Reiki n’a pas plus de valeur qu’un ticket de métro. Outre qu’il est très facile d’avoir de faux diplômes et que certains stages proposent de devenir Master Teacher en un week-end, un diplôme ne dit rien sur la qualité et le sérieux d’un soignant. Le Reiki est une question de pratique personnelle, qu’aucun papier ne peut valider.

Je fournis des diplômes uniquement au niveau de Master Teacher si on me le demande, mais pas avant – ça tue des arbres et ça coûte de l’encre -. Un diplôme peut donner l’impression d’avoir un pouvoir définitif, autrement dit, dans le cas du Reiki, d’être arrivé avant d’être parti.

IMPORTANT : L’initiation n’est rien d’autre qu’un tour de clef dans une serrure. Elle ne donne aucun « pouvoir » si ce n’est celui de commencer à travailler. Ensuite, la pratique du Reiki évolue constamment, avec des hauts, des bas et des progrès, etc. Chaque adepte est différent, personne n'est tout puissant et personne ne détient les réponses.

Par ailleurs, le Reiki n’est lié à aucune religion, dogme, morale ni corpus ésotérique. Raison pour laquelle, j'ai laissé volontairement de côté les fameux 5 Principes Reiki que d'autres mettent au coeur de la pratique. Il semble que Mikao Usui (ou Takata ou qui vous voulez) partageait avec l’empereur Meijing l’amour des poèmes philosophiques - les 5 principes viennent apparemment de ce souverain. Ils m'ont toujours paru être un "ajout" visant à donner une plus-value de "sagesse". Cependant, certains adeptes trouvent un certain bénéfice à travailler avec. Tant mieux pour eux. Il faut toujours tester par soi-même et garder ce qui "fonctionne" bien pour soi.

S’il est aujourd’hui impossible de savoir comment était pratiqué le Reiki à son origine, on considère que le Reiki Usui comporte 3 degrés + un 4e degré appelé « Master Teacher » et 4 symboles de base.
Les versions plus modernes ont tendance à ajouter deux ou trois symboles, dont certaines sont d’ailleurs de variantes des symboles de base. Pour éviter les salades, je m'en tiens à ceux-là. Chacun peut ensuite compléter le buffet à son goût.

Certains enseignants ne donnent les symboles que de façon orale, d’autres ne les livrent qu’au 2e ou 3e degré, consacrant le 1er à la méditation. Personnellement je donne le Chokurei au 1er degré, le Sei Hei Ki et le Hon Sha Ze Sho Nen au 2e degré, et le Dai Ko Myo au 3e.

Le degré de Master Teacher (4e degré ou degré 3+) ne consiste qu’à apprendre comment initier quelqu’un à son tour. Ce degré a donné lieu à d’affreuses dérives financières. A ma connaissance, il était vendu jusqu’à 10 000 dollars il y a quelques années ! C’est tout simplement de l’arnaque. Dans les faits, apprendre à initier prend une trentaine de minutes et occupe l’espace d’un pdf de 10 pages. Par ailleurs, il existe presque autant de façon d’initier que de praticiens et toutes fonctionnent probablement aussi bien.

Je laisse passer 6 mois (à la louche) entre deux initiations pour laisser le temps à la personne d’intégrer le(s) symbole(s).

L'initiation peut se pratiquer en direct ou à distance. Un certain nombre de praticiens s’élèvent contre les initiations à distance, la raison en est probablement qu’ils ne s’y sont jamais essayés. De mon expérience, c’est exactement la même chose.

Je donne chaque initiation en deux séances de 20 à 45mn (la durée varie selon la façon dont les choses se passent, la réceptivité de l'initié, mon humeur, le temps qu’il fait, etc.).

Avant l’initiation, la personne doit :
- Éviter de boire de l’alcool dans les heures qui précèdent. L’alcool et le Reiki font mauvais ménage.
- Se laver les mains / ou les mains et les pieds / ou prendre une douche s'il en ressent le besoin.
- Se détendre dans une position assise ou allongée en plaçant, si possible, ses mains en gassho : mains jointes, pouces entrecroisés contre la poitrine. Si cette position est pénible, elle peut simplement poser ses mains sur ses genoux.
La personne n’a pas besoin de se concentrer, elle doit simplement rester réceptive. Avoir confiance en son initiateur est un "plus" qui m’évite de rebondir contre un mur en caoutchouc.

Après chaque phase de l’initiation, la personne doit penser à boire un grand verre d’eau. Le Reiki tend à déshydrater, d’où peut-être son incompatibilité avec l’alcool.

Après l’initiation du 1er degré, l’initié doit effectuer des auto-soins quotidiens pendant un mois, selon le temps dont il dispose, entre 10 et 20mn par jour, de façon à intégrer le symbole.

Il peut commencer à prodiguer des soins Reiki en direct ou à distance, en gardant évidemment en tête qu’il débute dans le domaine. Normalement, le symbole du soin à distance est le Hon Sha... donné au second degré, mais ça fonctionne déjà très bien avec le symbole du premier.

Foilà. J'aborde ça globalement de la même manière qu'elle. Il y a quelques affirmations dans son texte, et j'aime pas les "il faut" qui sont là sans vraie raison, donc je vais les reprendre une par une pour détailler un peu, et dire si je suis d'accord ou si je confirme par ma propre expérience. Comme tout ça est basé sur des notions ésotériques, ça fait dans tous les cas bien rire les cartésiens, mais c'est encore un autre débat. Bref :

  • "Le Reiki est à la fois une méthode de soin, que l’on peut considérer comme parente du magnétisme" : j'ai jamais expérimenté le magnétisme, mais je repense à Nancy à qui ça avait fait directement penser à quand son grand-père la magnétisait. Sur le principe en tout cas, c'est globalement la même chose, et c'est basé sur la notion d'énergie (dans le sens ésotérique). En magnétisme, on utilise sa propre énergie (si je dis pas de connerie), en Reiki, on sert de canal pour utiliser l'énergie de l'univers. Très récemment, une amie râlait parce que selon elle, "l'énergie de l'univers" c'est un peu vague et que concrètement certains praticiens piochaient dans l'énergie des gens autour d'eux pour faire le soin. Je suis pas d'accord avec elle, puisque pour moi obtenir le consentement de la personne est primordial avant de lui faire un "soin", que toute mon intention est basée là dessus, et que pour moi l'intention est la base de tout, en éso. Alors prendre autour de moi sans demander l'avis des gens ? Non.
  • "(...) ainsi qu’une voie de bien être et de transformation intérieure" : ça, ça reste à débattre, et globalement je ne me pose pas trop la question. Je me sers surtout du Reiki comme outil plutôt que comme voie. Pour le moment.
  • "le Reiki a tendance à accélérer le métabolisme et à permettre au corps de s’auto-réparer" : c'est à peu près mon impression également, mais c'est pas flagrant. Dans le doute, c'est la raison pour laquelle on (Melmothia et la troupe de gens qu'elle a initiés, dont moi) évite d'en faire sur des gens qui ont un cancer. On va dire que c'est pas un risque qu'on a envie de prendre...
  • "L’alcool et le Reiki font mauvais ménage" : déjà testé oui. C'est pas que ça fait des dégâts, mais c'est que ça passe moins bien, quoi.
  • <diverses obligations lors de l'initiation> : là il y a un aspect rituel qui entre en jeu, et il n'y a donc plus forcément besoin de justification, mais on va essayer quand même. En ce qui concerne le lavage des mains et des pieds, l'initiation fait directement des trucs dessus, ça me semble donc important qu'il n'y ait pas une couche de crasse (physique ou énergétique) qui fasse obstacle. Quant aux mains en gassho, ça ne me semble pas très utile. L'aspect rituel, toujours... Lors de mes initiations (qui se sont faites à distance), j'étais assis dans mon fauteuil ou allongé, bah ça marche très bien aussi :)
  • "Le Reiki tend à déshydrater" : oui oui oui. Ne serait-ce que parce que ça donne chaud.
  • "L’initié doit effectuer des auto-soins quotidiens pendant un mois" : j'aime pas les "doit". M'enfin, si on considère que lors de l'initiation, on ouvre un canal énergétique (j'appelle ça élégamment "ramoner le canal"), on peut supposer que ça va foutre un peu le bordel chez l'initié au niveau énergétique, et qu'il faut donc passer par une phase de nettoyage. Ça a également l'avantage de commencer à se faire la main sur soi-même plutôt que sur quelqu'un d'autre. Et puis plus on pratique, plus le Reiki devient efficace (ça aussi, je parle d'expérience), donc c'est également pour roder un peu la machine. Quant à la durée, un peu partout sur le Net, on parle d'une période de 21 jours. Je sais pas d'où ça sort, probablement encore un truc répété bêtement par tradition. Donc, le "un mois" à la place, cette durée ronde un peu arbitraire, ça me plaît bien. En fait, pour toutes les raisons que je viens d'évoquer concernant l'utilité des auto-soins, il n'y a probablement pas de durée minimum pendant laquelle on doit faire des auto-soins après l’initiation, et encore moins de durée maximum. Plus on en fait, mieux c'est, m'enfin on ne va pas mourir foudroyé si on ne fait ça qu'une vingtaine de jours en en sautant deux ou trois pour une raison X ou Y...

Okay, je pense que j'ai fait le tour. Encore une fois, ces affirmations sont elles-mêmes basées sur des théories ésotériques qui sont non prouvables.

Concrètement, je ne peux donc rien affirmer. De mon côté, je suis de moins en moins cartésien parce que je vis de plus en plus de trucs qui m'empêchent de l'être (et pas que des trucs en rapport avec le Reiki, loin de là). Je n'ai pas la preuve que l'énergie au sens ésotérique existe ou que les soins que je fais sont autre chose qu'un placebo. Je n'ai pas de quoi prouver tout ce que je viens de dire, et ça ne m'intéresse pas. Je m'en fous, chacun ses croyances : au final le plus important c'est que la personne qui reçoit le "soin" aille mieux ensuite, quelles qu'en soient les raisons.

Pour résumer, dans l'absolu, mon intention est d'éviter de retomber dans les travers qui donnent au Reiki une aussi mauvaise réputation. Pour ça, je pars des principes suivants :

  • Je ne sais pas comment le Reiki fonctionne. J'ai mon idée, basée sur mes propres croyances (lesquelles continuent d'évoluer au cours du temps), mais je ne peux rien affirmer.
  • Je ne sais encore moins d'où il vient, historiquement, et je m'en fiche.
  • Le "soin" Reiki vient en plus de la médecine traditionnelle. Il ne la remplace pas. Si les gens veulent arrêter de prendre leurs médicaments pour que je leur fasse du Reiki à la place, je suis très moyennement emballé et je le leur fais savoir.
  • Je ne peux rien promettre. Des fois, ça ne marche juste pas, zéro, nada, et je suis incapable de prévoir à l'avance ce que ça va donner.
  • Je ne fais pas payer, ni les soins, ni les initiations. Parce que je ne peux rien promettre, que j'aime globalement pas faire payer les gens, et que j'aimerais bien contribuer à ma toute petite échelle à dédiaboliser un peu ce truc entaché par tant d'arnaqueurs. Je ne suis foncièrement pas contre les gens qui font payer pour des soins ou une initation, mais pas 10 000$, quoi...
  • Je ne fais un soin qu'avec le consentement de la personne. L'importance du consentement est quelque chose de profondément ancré chez moi, probablement parce que c'est une notion qui se retrouve aussi dans d'autres domaines qui me tiennent très fortement à cœur, comme le féminisme ou le BDSM. Au niveau éso, j'ai une définition ultra simple de ce qu'on appelle "magie noire" (j'aime pas ce terme mais vous voyez l'idée) : pas de consentement = magie noire. C'est tout.
  • "Hey attends, bullshit, tu as dit dans le post précédent que tu faisais des soins sur des animaux, tu leur as demandé leur consentement à eux, peut-être ?" : ben en fait, oui. Je parle plus haut de l'importance de l'intention. Quand je fais un soin à quelqu'un ou quelque chose qui n'a pas la possibilité de me donner son consentement, je le fais avec l'intention qu'il ne reçoive le Reiki que s'il est d'accord. Je crois en une forme de conscience, appelons ça âme pour simplifier, qui est toujours en état de prendre ce genre de décision. Trop facile ? Pourquoi ça serait plus compliqué ? :)
  • ll y a de nombreuses "écoles de pensées" pour le Reiki. Certaines sont ultra rigoureuses, avec cinquante techniques aux noms japonais, des soins chronométrés à la seconde près dans pour chaque position, des formations de trois jours, etc. La mienne est plutôt de beaucoup BEAUCOUP se baser sur le feeling et d'expérimenter. Au début, quand je posais une question à Melmothia du genre "faut que je fasse plutôt comme ci ou plutôt comme ça ?", sa réponse était dans 95 % des cas "bah, teste". Au bout d'un moment j'ai arrêté de poser trop de questions et je me suis mis à tester par moi-même (généralement en étant mon propre cobaye).
  • J'expérimente constamment des nouveaux trucs, que ce soit dans ma façon de faire un soin ou d'envisager le fonctionnement du Reiki. J'essaie d'autres formes de Reiki quand j'en ai l'occasion, mais quand je propose un soin, je reste généralement sur le Reiki "de base", le Reiki Usui. Si j'ai envie d'en utiliser un autre, je le dis avant, en expliquant de quel Reiki il s'agit et en quoi il consiste, et bien sûr si la personne ne veut pas, je reste sur le Reiki Usui.

(Fichtre, ça m'avait manqué de taper des pavés...)

*Regarde l'heure* Nope, toujours pas sommeil, mais je vais aller me recoucher quand même. Ça va être sympa comme journée je sens...

vendredi 28 novembre 2014

Et encore un rêve.

(J'allais poster ça sur Facebook et je me suis dit que, hey, fuck, ça serait plus intéressant sur ce pauvre blog que je délaisse).

À chaque fois que je rêve que je vole où que je fais de la magie, je me demande pourquoi c'est un concept aussi universellement répandu, et pourquoi même dans le rêve ça obéit à des lois qui semblent logiques.

Cette nuit j'ai rêvé que je volais (bon, classique), et que je faisais de la télékinésie. Plus précisément, je m'apprêtais à voler, mais mon portable était par terre, trois mètres en dessous, et j'essayais de le ramasser par télékinésie pour ne pas avoir à redescendre. Pas pu, trop loin.
Plus tard je faisais des tests, voir ce que j'arrivais à soulever par télékinésie ou non :
- Plus l'objet était loin, moins je pouvais le déplacer,
- Plus l'objet était lourd, moins je pouvais.

C'est comme si mon pouvoir se dissipait avec la distance. Mention spéciale au livre qui était juste trop lourd à la limite de mes capacités. Les pages se soulevaient partiellement, mais pas la tranche du livre, trop lourde. Selon l'endroit où je plaçais ma main, par rapport au centre de gravité, le livre se levait donc un peu ou non.

Et c'était logique, c'était putain de logique, et même au sortir du rêve j'ai en tête les lois physiques qui expliquent pourquoi ça agissait de cette manière.
Sauf que ces lois physiques n'existent pas, pas ici.

Alors pourquoi ? Pourquoi on arrive tous à concevoir aussi facilement ce que serait la magie, et à la vivre dans nos rêves ? Pourquoi c'est un concept aussi répandu ? D'où ça vient ?

vendredi 23 août 2013

Hé Rhalph, ça fait deux mois que t'as pas posté !

Enfin c'est ce que Nancy m'a dit il n'y a pas longtemps.

Bon alors, y'a deux nuits j'ai fait une insomnie. La nuit suivante je me suis réveillé à 2h du mat après un rêve, et j'ai mis trois heures à me rendormir. Cette nuit je me suis réveillé à 6h, ce qui est déjà du progrès !
M'enfin, cette fois je me suis levé parce que j'avais pas le temps de chercher à me rendormir et je doutais d'y arriver. Du coup je blogue pour m'occuper.

Hier, Nancy et moi on a fêté nos deux ans ensemble. Par une raclette. Il faisait quasiment 29°C dans l'appart... Hum. À la base on voulait aller au Fuji, *le* restaurant japonais de Rennes, mais il était fermé parce qu'à Rennes en août, tout est fermé.

Hier également, j'ai vu un psy pour la première fois depuis que j'étais ado. En cause, mes angoisses pour tout et n'importe quoi, ma peur du futur, et mon incapacité à éteindre mon cerveau. C'était sans doute pas une bonne idée de faire ça le jour de nos deux ans avec Nancy, mais j'avais pris rendez-vous un mois et demi plus tôt et y'avait peu de créneaux de libres à cause des vacances. C'est quand j'avais raccroché après avoir pris rendez-vous que j'avais tilté "ah merde. Le 22 août. Hum."

Techniquement c'est un psychiatre - je l'ai choisi lui parce que 1/ on me l'a conseillé, 2/ il est presque complètement remboursé (sur les 56€, y'en a 14 qui ne sont pas remboursés par la Sécu/mutuelle), 3/ il est compatible avec mes horaires de boulot (j'ai pu avoir RDV à 19h30), et 4/ il est en centre ville donc plutôt accessible.

C'était bizarre. Beaucoup de blancs où il attendait que je parle et où je savais pas quoi dire. En tout cas il a déjà commencé à remuer la merde, façon "à votre âge, on est censé avoir des projets, avoir un peu derrière soi et beaucoup devant..." OUI J'AI PAS DE PROJETS ET OUI ÇA ME TERRORISE MERCI.

Comment on fait des projets ? J'arrive pas à mettre d'argent de côté, j'aurai sans doute pas de gosse entre autres pour cette raison, acheter un appart ou une maison bon hum voilà... Je sais pas quoi faire de ma vie au final, c'est toujours le même problème, entre mon boulot qui me plaît moyennement, mon manque de sous et mon manque de temps.
Notez que c'est après avoir soulevé ces problèmes il y a quelques mois à une amie très chère (cherchez pas, j'ai jamais parlé d'elle ici) qu'elle m'a dit qu'il y a des projets qui ne demandent pas d'argent : s'impliquer dans une asso par exemple. Là c'est le manque de temps qui va poser problème. Elle m'avait aussi suggéré de me bouger les fesses pour faire mon site photo. J'ai pas réussi à prendre le temps de le faire.

En fait, j'ai réalisé un truc : ça m'arrive régulièrement d'avoir des gros coups de boost. Des moments où je suis super motivé pour ...faire quelque chose. Me mettre aux rêves lucides. Faire du sport le matin. Faire de l'éso. Faire mon site. Guérir mon problème d'amblyopie. Me fabriquer des flûtes. Arrêter de déprimer.
Ces sursauts de motivation ne durent jamais plus de trois semaines (j'ai compté). Du coup tout projet qui nécessite plus de trois semaines d'implication finit soigneusement par être relégué dans la case "tais-toi, je veux plus y penser" au bout de ces trois semaines. Ce qui me fait culpabiliser, bien évidemment, et ce qui n'arrange pas mon moral, bien entendu.

Il va donc falloir que je me trouve des projets qui m'empêchent de me désister au bout de trois semaines. Je sais pas du tout comment faire.

Des fois je me dis que si j'avais pas Nancy et des amis aussi formidables, je serais en dépression depuis longtemps.

mercredi 19 juin 2013

Interlude Terragen

Juste un petit post vite fait parce que ça faisait longtemps que j'avais pas fait de Terragen.

Un pote du kendo m'avait passé des vidéos d'orage, et puis on avait discuté et j'avais commencé à lui parler du logiciel, et lui montrer ce que les gens faisaient avec. Puis je lui ai montré ce que moi j'avais fait avec, quand j'en faisais encore... Il avait bien aimé celle là :

SeaOfClouds.jpg

Elle avait été longtemps mon fond d'écran, et je me suis dit que ça serait bien si je la refaisais en mieux. J'ai fait vite fait quelques tests et je suis allé me coucher.

Je pète pas la forme moralement ces derniers temps, donc depuis une ou deux semaines je tente de faire quelque chose d'utile de mon temps au lieu de me plaindre que j'en ai pas assez. J'ai continué l'expérience pour cette insomnie, en me demandant en quoi je pouvais la rendre utile.

Bah j'ai continué mon image Terragen. Et le lendemain je l'ai encore améliorée.

Je ne la considère pas encore finie, mais enjoy:


(Cliquez pour agrandir)

Je ne la considère pas terminée parce que les nuages ne me plaisent pas tout à fait (je vais sans doute les rendre plus lumineux près de la lune, et moins quand ils en sont plus éloignés.

Je vais sans doute aussi virer le format 4:3 pour utiliser le même que mes photos, à savoir 3:2 (c'est sans doute la partie du bas de l'image qui sautera).

Ça m'embête un peu que la partie la plus intéressante de l'image soit la Voie Lactée qui est une photo et pas du Terragen... Mais c'est le résultat qui compte, au final (et en ça j'ai changé par rapport à mes débuts avec le logiciel). Je sais pas trop si je suis satisfait du résultat concernant l'incrustation de ladite Voie Lactée. Encore des améliorations à faire sans doute...

Bon si vous avez des critiques hein, n'hésitez pas, je fais du Terragen tous les trois siècles alors autant que je ponde une image la plus parfaite possible !

mercredi 13 mars 2013

Holy fuck

Contexte : j'ai la grippe, deuxième insomnie de suite, et il a neigé hier à Rennes.

Je suis donc réveillé depuis 1h du mat et levé depuis 3h.
Eeeet je m'apprête à aller au boulot parce que comme un con j'ai pas pensé à demander un arrêt de travail au médecin hier (j'vais téléphoner au cabinet médical pour en avoir un pour demain et après demain parce que ça va juste pas être possible).
Donc après avoir à moitié déliré sur Facebook, mon réveil a sonné, 4h après mon réveil effectif. J'étais devant mon PC en train d'apprendre en sourdine un morceau à la flûte (va vraiment falloir que je fasse un post là dessus).

Bref, je pose ma flûte, et là, à ma fenêtre, je vois les immeubles à côté de moi s'allumer d'un coup. Pas les lumières à l'intérieur hein, non, la façade des immeubles, illuminée par le Soleil qui venait de faire une percée extrêmement brève entre les nuages pour me dire coucou...
Le temps que j'ouvre la fenêtre pour voir le Soleil lui-même, la lumière s'était atténuée.

Et puis la neige s'est mise à tomber.
Ça a duré trente secondes.
Dont vingt-cinq avec une intensité de folie, une énorme tempête...
Dont vingt avec le Soleil qui est revenu me voir et qui s'est faufilé comme il pouvait dans la myriade de flocons.

J'ai pris mon appareil photo, j'ai fait des réglages à l'arrache et j'ai mis le flash pour qu'on voie les flocons. Désolé pour la rambarde mais c'était ça ou on ne voyait pas le Soleil...

Neige.jpgLa fumée blanche au-dessus de la photo, c'était la vapeur qui sortait de ma bouche bée.

Magique.

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