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mercredi 3 août 2011

Jeûne (suite)

Ouais je fais un nouveau post en guise de réponse aux commentaires du précédent :D

Je me demande souvent pourquoi mon médecin ne m'a jamais dit que la dermite était un truc incurable et qui s'aggravait au fil du temps. Peut-être pour ne pas me faire paniquer, sachant que le stress ne ferait qu'aggraver les choses ? Quoi qu'il en soit, ces derniers mois j'en ai sur le dessus du front (au niveau des racines des cheveux), sur les tempes, au niveau de la moustache et du bouc. Raison principale pour laquelle je n'ose pas me les raser, d'ailleurs. Ça forme des plaques plus ou moins rougeâtres, qui me brûlent ou me démangent en fonction des zones. Ça pèle, aussi. Je sais pas si vous avez déjà eu des pellicules dans le bouc, ben moi, si. 

Voilà, ça c'était pour ceux qui auraient encore du mal à comprendre pourquoi cette saloperie me pourrit autant le moral : non seulement j'arrive pas à lutter contre, mais en plus ça s'aggrave rapidement. Ça fait quoi, un an et demi que je l'ai ? Il y a trois mois c'était encore confiné autour du nez...

Donc oui, je veux trouver une solution avant d'être complètement défiguré. Non, je n'exagère pas.

En fait, cette idée de jeûne comme traitement contre la dermite, je l'ai eue sur un forum de gens atteints par cette saloperie. Allez faire un tour sur ce genre de forum si vous êtes curieux, c'est assez déprimant. Que des gens qui en sont atteints, qui essaient en vain des traitements et qui se résignent à l'avoir à vie. Un peu comme moi, quoi. 

De temps en temps, il y a des gens qui débarquent en disant qu'ils ont trouvé le remède miracle, aussitôt assailli de réponses de gens disant qu'ils avaient déjà essayé et que ça n'a pas marché pour eux. 

L'un de ces posts m'a interpellé parce que le mec avait l'air complètement perché. Il avait pu s'en débarasser définitivement en faisant un jeûne à base de légumes crus pendant deux ou trois semaines. Quand j'ai vu ce post, je ne connaissais rien aux jeûnes, et je ne savais pas que c'était utilisé en guise de purification du corps - pour moi c'était uniquement une démarche spirituelle, ses applications médicinales m'étaient inconnues.

Donc j'ai fouillé. Je suis tombé sur d'autres témoignages de gens pour qui ça avait marché... Temporairement. La dermite, quand on réussit à s'en débarasser, les trois quarts du temps elle revient au bout de quelques semaines.

Ce qui m'a donc décidé à faire un jeûne total plutôt qu'un jeûne monodiète, c'est d'une part parce que j'aime les solutions un peu bourrines, et d'autre part parce qu'une personne ayant fait un jeûne monodiète (que du raisin, comme le suggére mon frère dans son commentaire) a témoigné en disant que c'était revenu au bout de trois semaines. Et que sa prochaine étape serait donc un jeûne total puisque la monodiète n'a pas suffit.

Il faut se rendre compte d'une chose : un jeûne c'est crevant. Je n'aurai pas 50 occasions d'en faire, en gros ça sera quand je serai en congés et point barre. Et je suis en congés dans une semaine et demie. En gros, je n'aurai pas droit à 36 essais... Mes prochains congés seront sans doute en hiver, et faire un jeûne en hiver je suppose que c'est pire pour le corps.

Donc voilà. Jeûne total, et si je m'en sens capable c'est uniquement parce que je ne vois PAS d'autre solution. C'est pas un jeûne pour le fun hein. Je me retiens de me gratter les tempes ou les cheveux ou le bouc dix fois par heure, chaque heure de chaque jour. J'insiste. Ça me pourrit la vie, vraiment.

Si ce jeûne ne fonctionne pas, j'en ferai un autre plus long, monodiète (un jeûne total de plus d'une semaine devient dangereux) et pendant le boulot parce que pas le choix. 

Si ça ne fonctionne toujours pas, je chercherai les causes psychologiques. J'en vois pas cinquante pour l'instant : mon boulot. Après recherche de photos, aidé par Magali, il semblerait que les premières traces de ma dermite remontent à début 2010. Rien en janvier, rien en février, et pouf des zones rouges autour du nez en mars. (Enfin, je crois que c'étaient ça, les dates). J'ai commencé mon stage dans cette boîte en mars.

Ça m'étonne puisque j'étais content de bosser dans cette boîte, à l'époque - donc je ne vois pas pourquoi mon corps aurait matérialisé un stress non existant sous forme de dermite. À moins que ce soit le fait de bosser dans l'informatique en général ? J'ai toujours continué mes études parce que je ne voyais juste pas dans quel autre domaine bosser. C'était la seule chose pour laquelle j'étais doué ET dont je pouvais vivre. Mais ça ne m'a jamais passionné plus que ça, du moins bosser dans une entreprise.


Enfin voilà. Vos commentaires et une discussion avec Isatis m'ont fait prendre conscience d'une chose, c'est que je tente de tout faire à la fois. Arrêter de dormir avec des boules quiès, m'habituer à ma nouvelle vie, et faire un jeûne. Je vais donc me concentrer sur le jeûne pour le moment, et le reste, plus tard. Deux nuits que je redors avec des boules quiès, comme un bébé. 

lundi 1 août 2011

Appart et jeûne

Bonnnn... Hey vous avez vu quelle heure il est ? Je bosse demain.

Mon appart est effectivement vraiment pas terrible. La plupart des prises qui ne fonctionnaient pas, en fait elles sont actionnées par un interrupteur. Pratique pour la chambre (lampe halogène), inutile pour les toilettes (la prise en question est juste en dessous de l'interrupteur. Enfin je crois ?)

Par contre, entre autres problèmes que je n'avais pas vus : la chasse d'eau fuit, le voisin du 6ème (je suis au 8ème) fume comme un pompier à sa fenêtre et la fumée remonte dans mon appart (voire dans ma salle de bain par la bouche d'aération)... Le bruit de l'ascenseur, je commence à m'y habituer. Le bruit de mes voisins du dessous qui viennent visiblement de rentrer de vacances, par contre, non, pas du tout. Dans la nuit de samedi à dimanche ils ont papoté à minuit, 1h du mat, 2h, 4h30, 8h30... Je sais pas quand ils dorment le GROS souci de cet appart c'est que l'isolation sonore est pour ainsi dire totalement nulle.

Alors bon, après avoir martelé le sol à 1h du mat cette nuit pour tenter de leur faire comprendre que bon, vos gueules, quoi, j'ai fini par réaliser que je pouvais rien leur dire parce qu'ils PARLAIENT juste, même pas si fort que ça, et que c'était à moi de m'adapter. Parce que j'imagine que ça va être comme ça toutes les nuits.

Trois choix :
1- Je réussis à m'adapter et à m'endormir malgré leurs blablas
2- Je remets mes boules quiès pour dormir
3- Je descends leur trancher les cordes vocales
4- Je déménage
5- Je me suicide

La solution 1 est la moins efficace mais je pense que c'est quand même elle que je vais adopter. Ça fait des années que j'aimerais arrêter d'avoir besoin du silence total et du noir total pour dormir, et bon, je me dis qu'après tout c'est un bon entraînement... J'ai juste peur que ce soit un entraînement trop radical et que j'en sois incapable.

Le big boss de la boîte n'est pas là pendant trois semaines, et moi je suis en vacances dans deux semaines. Cette nuit, je ne vais pas dormir, en espérant réussir à m'endormir demain soir. Ça risque d'être du grand n'importe quoi pendant deux semaines, mais si y'a bien un truc que je déteste c'est ne pas contrôler mon corps (d'où le fait que j'aie quasiment stoppé le shit y'a des années, puis le café, et que maintenant je veux stopper les boules quiès, et quand j'aurai réussi j'arrêterai de fermer mes volets pour pouvoir dormir avec de la lumière).

Et cette histoire de contrôler mon corps m'amène à effectuer cette maaaagnifique transition pour vous parler du jeûne. Je compte donc en faire un d'une semaine pendant mes vacances, pour entre autres me débarrasser de ma dermite. Enfin, essayer. Comme je ne fais pas les choses à moitié, ça sera un jeûne total (ne boire que de l'eau). Histoire d'y ajouter un trip mystique parce que c'était pas encore assez taré, j'aimerais bien achever ledit jeûne devant le Hêtre, façon pèlerinage solitaire. Je ne sais juste pas si je serai capable de me taper le trajet avec ma tente et mes quatre litres d'eau et ma bouffe, après une semaine de jeûne. Je me dis que je risque d'être "un peu" affaibli. Surtout s'il fait 35 degrés à l'ombre, quoi...

J'ai fait un mini-jeûne entre mon repas de vendredi soir et dimanche matin. À la base je voulais jeûner jusqu'à dimanche soir, mais ma mère m'a dit que dimanche soir on fêtait l'anniversaire de Gurval, le copain de ma sœur. Il fallait donc que je mange quelque chose le dimanche midi pour ne pas infliger à mon estomac un gros repas brutal après 48h à n'avoir que de l'eau. Et ma nuit de samedi à dimanche ayant été épouvantable, le matin je me suis dit fuck off et j'ai pris un petit déj.
N'empêche, c'était rigolo ce jeûne. Déjà, j'avais tout le temps soif. J'ai dû boire deux fois plus d'eau que d'habitude... Ensuite, c'est incroyable comment la perception du monde change en fonction de notre état d'esprit. Mon cerveau savait qu'il n'allait pas manger, alors qu'est-ce qu'il a fait le petit salopard ? Il m'a fait remarquer TOUTES les MOINDRES allusions à la bouffe. Que ce soit dans la rue (oh tiens le menu du bar devant lequel je passe, oh tiens le scooter speed burger, oh tiens ça sent bon), dans les films, dans les jeux vidéo... J'ai passé mon samedi à ne penser qu'à la bouffe, et quand j'essayais de dormir entre samedi et dimanche, tout ce à quoi je pensais c'était le repas que j'allais me préparer le dimanche midi.
40h sans manger, c'est pas énorme, m'enfin entre ça et le manque de sommeil et la chaleur, j'étais quand même un peu affaibli, vers la fin. J'aurais bien profité de cette nuit pour récupérer un peu mais HAHA non.

Enfin voilà, je crois que j'ai besoin de remonter dans ma propre estime, après avoir infligé cette rupture à Magali et l'avoir vue aller très mal depuis. Je culpabilise à mort grâce à cette fantastique chose qui s'appelle l'empathie, et la seule chose qui m'empêche de vraiment déprimer est de me dire qu'à partir du moment où je voulais la quitter, j'avais pas trop le choix. La façon de gérer la rupture, c'est une autre histoire mais bon... Trop tard -_-

Du coup je m'inflige des épreuves pour euh... gagner des skills, je crois. J'ai toujours été trop sensible au bruit (tout en étant à moitié sourd, allez comprendre), à la lumière... Bon si je réussis ça, au moins je serai vachement fier de moi, et ça entraînera ma volonté... Parce que ça ne va être qu'une question de volonté - à tout moment je pourrais remettre mes boules quiès, ou recommencer à bouffer.

Sur ce, je vais jouer jusqu'à l'aube, et si je suis un peu motivé, méditer un peu. Mais je ne suis pas encore capable de méditer quand je suis épuisé ou quand il y a du bruit ou de la lumière. Si vous voyez où je veux en venir.

jeudi 21 avril 2011

Café

Demain ça fera une semaine que je ne bois plus de café.

Avant d'en arriver là, j'ai fait les constats suivants :

- Ça fait des années que j'en bois et j'ai les dents jaunes

- Ça fait des années que j'en bois et j'ai des insomnies

- Ça fait des années que j'en bois et je réussis l'exploit d'être à la fois mou et stressé

- Ça fait des années que j'en bois et ce qui était, au début, censé me donner un coup de fouet pour bien me réveiller est devenu quelque chose d'indispensable si je ne veux pas m'endormir.

- Depuis quelques mois, j'ai tendance à ne pas prendre de café le wekeend, et systématiquement, j'ai mal au crâne pendant ce temps là.

Bref, je suis dépendant d'un truc qui a priori m'abime plus la santé qu'autre chose. Et ça ne me plaît pas du tout.

Donc je tente une expérience. J'arrête complètement le café pendant plusieurs semaines puis je reprendrai de temps en temps uniquement quand j'en aurai envie (genre après un très bon repas). Surtout pas mon mug quotidien du matin suivi du mug quotidien de la pause café.
Parce que faut pas déconner non plus, le café j'adore ça et c'est bien moins dangereux que la clope ou autre addiction...

Et pendant ce temps là, je vais voir si d'autres choses changent. Bon les dents jaunes, c'est fichu j'imagine, à moins de ne plus en boire pendant des années (quoique, si je diminue bien...)

Les maux de tête, je verrai très rapidement si c'était bien dû à un manque de café.

Par contre, ce que j'espère bien, c'est que le jour où j'aurai vraiment besoin de mettre le turbo, une tasse de café suffise. Ça peut être intéressant, ça :D

Les insomnies, depuis que je bosse je n'en fais presque plus, mais ça arrive encore. Donc je ne sais pas si ça changera quelque chose...

Concernant le sommeil en général, je ne pense pas qu'il puisse y avoir des différences notables au bout de seulement six jours. N'empêche, et ça coïncide peut être avec une semaine moins chargée que les quatre dernières, mais je dors différemment.

Déjà, je dors "mal". C'est un comble. Enfin je dors relativement bien, mais pas d'une traite : je me réveille une ou deux fois par nuit, la journée je ne me sens pas reposé, et surtout ça fait trois nuits que je fais des rêves beaucoup plus "nets" et bizarres.

Tiens, parlons-en de ces rêves.

- Il y a trois nuits, j'ai rêvé que j'avais deux bites (tout à fait le genre de chose que je ne PEUX PAS raconter sur Facebook. Ah, ici aussi c'est moyen ?). Quelques jours avant, Magali m'avait parlé d'un personnage dont j'ai encore oublié le nom, et qui n'avait qu'un oeil en guise de tête. Mon inconscient a réussi à combiner ça avec ce rêve déviant en remplaçant cet oeil unique par une paire de lèvres géantes (je vous passe les autres détails)...

- La nuit suivante, le rêve était euh, on s'en fout. Une vague histoire de "on a retrouvé le frère de Pamplemousses, celui qui avait une maladie rare et qui du coup restera chaton toute sa vie". Ok ouais.

- Cette nuit, fantastique, j'ai rêvé qu'on avait vingt minutes pour décamper de la maison (celle de mon enfance, comme dans la plupart de mes rêves) avant qu'une explosion atomique ne l'anéantisse. Explosion qui s'étendrait sur une zone de, oh, au moins pfiou 10 mètres. On savait qu'il nous suffirait d'aller chez les voisins d'en face pour être protégés (mais par contre, adieu la maison et tout ce qu'il y avait dedans). Et pendant ces 20 minutes, j'ai cherché quoi emporter. Ça s'est résumé à des fringues (comme si je partais trois jours en weekend, quoi). Et mon frère me gueulait de me magner parce qu'il restait dix minutes, et moi je me dépêchais... Et je faisais demi tour parce que j'avais oublié de prendre une réserve de chaussettes propres (étendues  sur le tancarville). Gros stress, aaah trouver trois fois deux chaussettes pareilles aaaah il reste cinq minutes...

Bref, si le fait d'arrêter le café fait que mon inconscient trouve plus judicieux de chercher des chaussettes propres que d'échapper à une explosion atomique, je sais pas si je vais continuer <_<

(Si j'avais posté sur Facebook, ça aurait été "J'ai envie de dormiiiiir T_T". Je vais peut être étendre la durée du Faceblog à plus que deux semaines, en fait...)

lundi 4 avril 2011

Tyrian

"Alors en fait tu viens d'écrire deux pages sur Facebook à propos d'un truc qui t'intéresse, qui pourrait intéresser tes potes, ce qui contredit le fait que tu dis n'utiliser Facebook que pour des messages COURTS... Au lieu d'en faire un post sur ton blog ?"

Bon, déjà il est 5h44 du mat et je devrais bien sûr être en train de dormir puisque je bosse tout à l'heure, mais hein, les insomnies c'est plus rigolo en début de semaine !

Bref, Tyrian.

Quand j'habitais encore à Chartres (j'ai emménagé à Rennes pendant l'été 2000), j'avais un PC tout pourri et mon frère me ramenait des jeux sur disquettes qu'il avait généralement à sa fac, à Rennes (tiens donc).

L'un d'eux (enfin, je crois) était Tyrian. Tyrian, c'est un shoot them up. Un jeu ou on dirige un petit vaisseau qui tire plein de petits projectiles pour détruire plein d'ennemis qui tirent eux aussi plein de projectiles. J'ai toujours aimé ce genre de jeu, parce qu'il n'y a pas de fioritures, la prise en main est immédiate, on appuie sur un bouton et boum. Ça s'inscrit pas mal dans le fait que j'utilise toujours des armes directes (boules de feu :p) dans les RPG plutôt que des pièges ou des debuff.

Bref, dans les shoot them up, genre qui est malheureusement assez peu répandu, il y a quelque chose qui m'attriste toujours, c'est le manque d'armes. Si on a le choix entre plus de trois armes c'est un miracle. Et je crois que c'est à cause de Tyrian que je râle autant après le manque de customisation dans les shoot them up.

Parce que Tyrian, c'est un shoot them up avec des dizaines d'armes primaires et secondaires. Et chaque arme a jusqu'à 10 niveaux. Et il y a des armes d'appoint, des dizaines aussi (avec un seul niveau), une par côté du vaisseau. Et différents niveaux de boucliers et de vaisseaux. Entre chaque niveau, on fait ses courses, on monte le niveau de ses armes si on a les sous (qu'on obtient en détruisant les ennemis, donc), on s'achète des nouveaux trucs... Ah, on a pris des armes trop puissantes ? On risque de ne pas pouvoir tirer en continu, parce que ça risque de bouffer toute la puissance du générateur. Lequel régit aussi le rechargement du bouclier... Donc faut acheter un générateur plus puissant.

Et les armes/boucliers/générateurs/vaisseaux disponibles changent en fonction du niveau où on se trouve, sachant qu'il y a des niveaux secrets, etc, etc.

Bref, j'ai jamais vu un jeu où on pouvait autant customiser son vaisseau.

Mais si y'avait que ça... Il y a plusieurs modes de jeu, aussi. Là je vous ai décrit le mode classique, mais il y a aussi un mode arcade où on monte ses armes au cours du niveau, en détruisant certains ennemis qui vous donnent un powerup correspondant.

Et on peut jouer à deux. Et il y a des vaisseaux cachés. Et une durée de vie fabuleuse.

Et il y a tout une histoire, aussi ! Qu'on découvre au fur et à mesure en récupérant des données (les cubes, dans la vidéo) planquées dans certains ennemis ou bâtiments.

Et la musique... Là, cette nuit, avant de tenter de m'endormir, j'ai réécouté certaines musiques sur mon téléphone (parce que le jeu est dispo sous Android, même s'il rame sur mon HTC Desire), et elles sont vraiment fabuleuses. Vous pouvez en écouter quelques unes ici : http://moi.renard.free.fr/tyrianjukebox/
Mes préférées : Asteroid Dance Part 1, Camanis, Deli Shop Quartet, Ending Number 2, Final Edge... Alors oui, ça reste des musiques MIDI d'un jeu DOS, m'enfin.

À la base, c'était un jeu payant. Mais là où c'est génial, et je ne l'ai appris que très récemment (cf Wikipédia), c'est qu'en 2007 l'auteur a donné le code source à un petit groupe de développeurs, qui l'ont reprogrammé en C et sorti sous license GNU. Peu de temps après il leur a également refilé les graphismes. Et tout ça, ça a donné le projet OpenTyrian... Le jeu est sorti récemment sur Wii, sur iPhone, sur Android...

Bref, c'est un de mes jeux préférés, qui représente un travail de dingue avec tellement de bonnes idées qu'elles devraient être les bases de tout shoot them up. Je regrette juste une chose, c'est qu'il ne soit pas plus connu...

OpenTyrian : http://code.google.com/p/opentyrian/

Et comme je n'arrive pas à le faire fonctionner sur Windows 7 64, Tyrian 2000 : http://members.iinet.net.au/~vannevar/tyrian/downloads.html


Edit, trois ajouts :

- Endy me signale dans son commentaire qu'il trouve le jeu un peu terne. Bon, effectivement, ce n'est pas le genre de jeu à en mettre plein la vue, m'enfin... Au cours de la partie, quand vous mettez le jeu en pause (touche échap, hein), vous pouvez augmenter un poil les graphismes (par défaut ils sont à "High", les mettre à "Pentium" ça rend les choses un poil plus jolies, genre transparence dans les nuages, tout ça)

- En fait, j'ai fini par faire fonctionner OpenTyrian. Comme indiqué très clairement dans la page d'accueil (mais j'avais pas les yeux en face des trous, ce matin), il faut télécharger les fichiers de données (data files). Donc vous faites ça, vous téléchargez également le dernier build (latest win32 blablabla si vous êtes sous Windows), vous extrayez les deux archives dans le même répertoire, et vous lancez OpenTyrian (et non pas Tyrian tout court).

- Tyrian 2000, à la différence d'OpenTyrian, a un cinquième épisode. Mais lui, faut le faire fonctionner sous DOS... Faut utiliser DosBox, c'est un peu pénible si vous êtes pas habitués, m'enfin...

jeudi 16 décembre 2010

Avent Rush - Jour 16

(Cliquez pour agrandir)

ENCORE UNE PHOTO DU MONT ST-MICHEL \o/

Non mais j'ai sommeil et j'ai encore plein de trucs à faire et demain soir je suis en vacances mais faut que je finisse un gros truc au boulot avant et donc je vais y aller tôt ET en partir tard, le tout avec pas assez de sommeil parce que pas le temps.

Imaginez : ça fait trois semaines que je migre une application dans la nouvelle version du framework Ruby on Rails 3,  qui utilisait la 2 précédemment, elle-même étant une migration de la 1.2 qu'on avait depuis bientôt cinq ans. Bref, le code est tellement vieux que la migration n'est pas possible parce que en gros faut que je reparte d'une application toute fraîche et que je réimplémente tout ça au fur et à mesure. Bon ça reste du copier-coller à 95% hein, mais les 5% de code restant c'est une grosse prise de tête pour savoir comment on fait en Rails 3 ce qu'on faisait en Rails 1.2 (sachant que Rails 3 est sorti il y a quelques mois et qu'il y a très peu de doc pour l'instant), et quels plugins utiliser pour remplacer ceux qu'on utilisait avant, et c'est quoi cette erreur à la con qui apparaît cinq fois sur Google mais dont personne n'a trouvé la solution alors vas-y que je te fais un bricolage bien crade en espérant que les patrons ne s'en rendent pas compte et que je fignolerai tout ça à la rentrée...

Donc demain, il me reste à traduire la totalité de l'application (les traductions sont déjà choisies mais je sais pas comment on les implémente pour l'instant), mettre un système de permissions potable (oh les utilisateurs qui ne sont pas root qui peuvent accéder aux fonctionnalités s'ils tapent l'url directement ! - pour l'instant), que je fignole le CSS et le code html qui est pas très beau (ça ça va passer à la trappe), que j'affiche correctement les messages d'erreur...

Ouaip, ça va être une bonne journée demain.

Oh euh, la photo ? Mont St-Michel, donc, c'était les ardoises d'un toit d'une maison qui était plus bas, et on a trouvé les inscriptions rigolotes (surtout le smiley en bas et tout). Et on était fascinés par la multitudes de vieilles inscriptions qui s'empilaient les unes sur les autres.

Comme la photo n'était pas transcendante j'ai mis du gros noir et blanc qui tache :D

(Pose 1/60, F/5, ISO 100)

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