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mardi 26 avril 2011

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Ho putain ça va être dur.

J'ai quitté Magali.

(Edit pour ceux qui viennent du statut Facebook dans lequel elle a divulgué le lien vers ici, sachant pertinemment que je préfère que mon blog reste à peu près secret : la dernière fois où j'ai pris un truc qui s'apparente à de la drogue, c'était un joint il y a quasi un an. J'ai même arrêté le café :D

Sur ce, bonne lecture ♥)


...

Je reviens d'un long weekend à Brocéliande, auprès du Hêtre de Ponthus, où il s'est passé des choses incroyables pour moi. Des gens que je connaissais : Gwenn, Julien, Aurélie. Des rencontres dont j'attendais beaucoup : Arté, Séléné et son copain Greg et Luc, le fils de celui-ci. Mais aussi les éternels illuminés qui sont attirés par le Hêtre et qu'on croise immanquablement à chaque fois.

D'habitude on arrive en fin d'après-midi et on repart le lendemain midi... Là, le weekend a duré trois jours, et on a donc pu vraiment se poser pour en profiter.

Tous ces gens là étant un peu branchés ésotérisme, chacun à sa manière. Je me doutais que le weekend serait un peu sur ce thème, que des gens feraient leurs rituels etc. J'en attendais pas autant, de ce weekend, moi... Et avec le faible recul que j'ai pour le moment, ce que je ressens c'est qu'il y a eu une succession de rencontres et d'évènements qui étaient parfaitement goupillés qui ont fait bouger les choses pour beaucoup d'entre nous.

Mais c'est mon blog, donc, parlons de moi.

Je ne vais pas pouvoir raconter mon weekend. Il y avait un cours de philo dans lequel on étudiait je ne sais plus quel philosophe qui disait que le langage permettait de préciser ses idées, de les développer, bref que c'était un outil extrêmement important et indispensable à la communication. J'ai jamais été d'accord avec ce cours, parce que pour moi il y a des émotions et des Idées que l'on ressent et qu'on ne peut pas exprimer, et qui sont plus puissantes et fortes que ce qu'on peut décrire avec des mots. Juste que, contrairement à ce qui ressortait de ce cours de philo, les mots peuvent jouer le rôle de prison et ne pas transmettre les Idées qui sont derrière. Ce weekend, on a évoqué des mythes selon lesquels des êtres avaient été doués de télépathie, et que leur communication ne se faisait pas à l'aide de mots mais de pure émotion. Ils vivaient les émotions des autres, résultant en une communication parfaite.

Et donc, mettre des mots sur ce qui s'est passé ce weekend va être fastidieux et n'en rendra pas le dixième.

Mais je peux quand même "décrire" quelques trucs, que vous en ayez un vague aperçu.


Il y a eu le beau temps, déjà. Un soleil radieux et l'ombre des arbres, qui nous fournissaient la température idéale. Et le Hêtre, toujours aussi magnifique, couvert de feuilles par le printemps qui était venu en avance cette année. Première révélation/confirmation : j'aime profondément cet arbre.

Il y a eu Séléné, que j'ai Aimée instantanément (Amour au sens large. L'émotion à la base de ce qu'on ressent pour sa famille, ses vrais amis ou la personne de notre vie). Pendant tout le weekend j'ai cherché à qui son visage me faisait penser.  J'ai pas trouvé. J'ai juste eu la constante impression que je la connaissais depuis longtemps. Seconde révélation/confirmation : ce sont de gens comme elle que je veux m'entourer.

Il y a eu Luc, aussi. Un gosse de cinq ans vraiment fantastique.

Et Gwenn, toujours. La seule chose solide de ma vie quand tout le reste part en couille. Ma moitié féminine, pour reprendre ce que m'a dit le magnétiseur que j'allais rencontrer.

Et tous les autres, qui n'ont pas été moins importants.

La première nuit il y a eu le Hêtre et des bougies qui l'éclairaient, auprès desquels se trouvaient Arté et le tambour qu'elle avait fabriqué, ses chants amérindiens et Gwenn qui danse et qui rentre presque en transe. Troisième révélation/confirmation : j'aime le milieu éso et vraiment, ce sont de gens comme elles que je veux m'entourer.

J'ai peu dormi, avec des rêves éveillés, chargés de mysticisme.

Le lendemain, il y a eu cette brume dense qui n'est partie que l'après-midi, nous laissant transis de froid mais émerveillés par la beauté de la forêt. Quatrième révélation/confirmation : j'aime profondément cette forêt magnifique.

Il y a eu le départ d'Arté qui devait rentrer chez elle, qui a été accompagnée par Julien, Greg et Luc.

Pendant ce temps, je me suis fait tirer les cartes par Séléné et je me suis pris les plus grosses claques de ma vie, me laissant bouleversé comme je l'avais rarement été, et me donnant tout ce qu'il me manquait pour oser me lancer dans l'ésotérisme : la certitude que c'était ma voie et surtout que j'en étais capable. Et de ces tirages je garde des images extrêmement fortes : elle et moi assis près du hêtre, éclairés par des taches d'ombre et de lumière, les cartes qui tombent comme des couperets, et la brise qui se lève d'un coup au moment ultime, faisant pleuvoir sur nous le pollen du Hêtre. Si ça ce n'était pas une bénédiction... Cinquième révélation : l'éso est fait pour moi et j'y ai ma place.

Puis ont débarqué une quinzaine de hippies, des gens de tous âges, habillés de toutes les couleurs et faisant des câlins à l'Arbre. Et Julien, Greg et Luc sont rentrés, après être passés par le camping à une demi heure de là pour prendre une douche. Séléné, Gwenn, Aurélie et moi nous apprêtions à faire de même quand Julien, qui discutait avec les hippies, est venu en courant vers nous pour nous dire qu'ils allaient chanter pour le Hêtre. Et ils nous ont invités naturellement. Et on s'est mis en cercle autour du Hêtre, comme dans les plus gros clichés que vous pouvez imaginer sur le New Age. Mais ces clichés ne transmettent pas l'amour qui baignait autour de nous, l'acceptation par nous tous de nous tous et de toutes nos différences et de toutes nos croyances, nous tous qui avions un seul point commun, cet amour pour cet Arbre qui ne laisse personne indifférent. Et on a chanté, tous ensemble, chacun laissant les sons sortir de son cœur. Sixième révélation : les hippies (au sens large), c'est mon monde et c'est là que je me sens bien.

On a fini par aller à la douche, après les avoir remerciés. Ça fait du bien, une douche.

On est revenus. Un autre tirage : est-ce que j'ai un blocage, vu que je ne ressens rien, que je n'ai jamais vécu quoi que ce soit s'approchant du paranormal ? (Sauf une fois). Une autre révélation : non, c'est juste de la peur. La peur de me lancer et de ce que je vais y trouver.

La seconde nuit, il y a eu Gwenn qui a fait ses rituels auprès du Hêtre, et un deuxième Julien qui a débarqué sans lumière avec sa chienne Mélisse. Une sacrée rencontre. Julien/Hérisson était là, et d'habitude c'est lui qui parle avec les gens, mais cette fois, je ne sais pas pourquoi (enfin, si), mais c'était moi. On a observé Gwenn faire son rituel pendant que je parlais avec Julien/Mélisse. Julien, masseur/magnétiseur qui vivait en Lorraine mais qui s'est toujours senti attiré par le druidisme. Julien qui s'est endormi au pied du Hêtre pendant quelques heures, dans la nuit glaciale, sans se couvrir de quoi que ce soit de chaud. Julien qui nous a rejoints brièvement auprès du feu et à qui on a promis du thé chaud le lendemain matin. Il est parti dormir ailleurs.

Il y a eu des rêves, toujours flous, des rêves éveillés encore, et une nuit courte. Mais j'étais en pleine forme le lendemain. Et il y avait un peu de brume, presque pas mais assez pour laisser passer le Soleil et faire des photos pendant cette balade dans la forêt qui m'a permis de me retrouver enfin seul avec moi-même.

Il y a eu Julien/Mélisse qui nous a rejoints pour le petit déjeuner. Julien/Mélisse qui m'a proposé de faire quelques manipulations sur moi. Julien qui m'a confirmé ce qu'avaient dits les tirages dont je n'ai pas parlé ici. Et qui m'a fait passer mon mal de dos. Révélation/confirmation : les rencontres avec certaines personnes ne doivent absolument rien au hasard.

Il y a eu les au revoir à l'Arbre.

Il y a eu le retour douloureux, les au revoir à Séléné et Greg et Luc. Aurélie et moi qui faisons du stop d'un côté, Gwenn et Julien de l'autre. Aurélie avec qui j'ai beaucoup discuté, la seule avec qui ça n'avait pas encore été le cas. Moi qui croyait que le weekend était fini et que j'avais eu mon content de choses sur lesquelles réfléchir...

Je suis rentré chez moi, l'esprit complètement ailleurs, avec le besoin de digérer tout ça et d'attendre quelques jours pour prendre une décision que je connaissais déjà mais qui me faisait peur. J'ai trouvé une Magali sur les nerfs, et désagréable, ce qui se comprend pour pas mal de raisons.

J'étais chargé à bloc. J'étais serein. Je lui ai raconté mon weekend, sans aucun problème pour trouver mes mots ou pour articuler. Je ne me suis jamais senti aussi... droit ? Fort ? Sûr de moi ? Et un peu forcé de prendre ma décision sur le coup (ce dont je me doutais depuis le début), je l'ai quittée.

Puis j'ai pris une douche et l'énergie est redescendue d'un coup. Le courage dont j'avais besoin pour la quitter avait été utilisé, il s'était donc dissipé. J'ai revu Julien, Gwenn et Aurélie pour transférer les photos, et les revoir m'a rechargé un peu.


Pendant ce weekend, je vivais un tumulte d'émotions, qui bouillonnaient en moi et me faisaient presque trembler et pleurer tellement c'était puissant.

À l'apothéose de ce weekend, j'ai eu un aperçu de comment on se sent quand on est vraiment bien, qu'on se sent à sa place, ancré, chargé, et qu'on sait où on va. Quand on s'est trouvé. C'est un état idéal que j'aurai rarement l'occasion de ressentir mais que je chercherai toujours à atteindre.

Et maintenant, j'attends l'ouragan. Je sais que ça va être le bordel absolu et que je vais en prendre plein la gueule. Mais cette fois je sais ce qui m'attend après, et c'est ça qui me fait tenir.

mercredi 20 avril 2011

La quiche qui tue

J'allais cliquer sur "share" sur Facebook avant de me rendre compte, ô malheur, de ce que je m'apprêtais à faire.

Du coup je mets ça ici au cas où il resterait des gens qui ne suivent pas le blog de cuisine (Au Panda Rôti, dans ma colonne de droite) de Magali :

Quiche du dimanche - Pâte brisée délicieuse

Et comme on n'est pas sur Facebook, je vais détailler un peu.

Il y a dix jours on est allés chez mon père, chez lequel on a mangé une tarte, très bonne mais dont la pâte était dure, très très dure. Mon père il cuisine très bien hein, mais j'avoue que sur ce coup là la pâte aurait pu être mieux.

TRANSITION MAGIQUE

Dimanche dernier, on avait faim (c'est un pléonasme, chez moi). Et Magali a fait une quiche.

Bon Magali quand elle cuisine, c'est toujours bon, malgré quelques ratages une ou deux fois par an qui soulignent la perfection de sa cuisine le reste de l'année (non mais c'est vrai en plus, toute subjectivité mise à part :p)

Et donc, cette quiche, elle était délicieuse, mais la pâte, LA PÂTE, MES AMIS ! On aurait dit du gâteau.

Alors tentez la recette, même si vous êtes végéta[r/l]iens et que vous mettez autre chose comme garniture. Parce que vraiment.

mercredi 22 décembre 2010

Avent Rush - Jour 22

(Cliquez pour agrandir)

Aujourd'hui, on est le 22 décembre, et c'est l'anniversaire de Magali.

Alors forcément, la photo d'aujourd'hui...

Elle a été prise dans le bus, à l'aller vers le Mont St-Michel.

Ouais.

Je l'aime :)

(Pose 1/40, F/4.5, ISO 400)

mercredi 15 décembre 2010

Avent Rush - Jour 15

(Cliquez pour agrandir)

Une photo que j'ai faite au Mont St-Michel. Je sais pas, j'aimais bien ce gros robinet, et puis j'ai pris la photo au moment où Magali a mis son doigt dessus, et j'ai trouvé le résultat rigolo.

Il a fait gris toute la journée, d'où la lumière...

(Pose 1/60, F/5, ISO 1250)

lundi 13 décembre 2010

Avent Rush - Jour 13

Je suis épuisé, donc je vais mettre une photo déjà mise sur Facebook. Mais c'est un portrait de Magali que j'aime beaucoup beaucoup...

Photo prise le 7 novembre 2009.Elle est un peu floue donc pas de version plus grande...

:)

(Pose 1/25, F/5.6, ISO 1600)

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