Demain ça fera une semaine que je ne bois plus de café.
Avant d'en arriver là, j'ai fait les constats suivants :
- Ça fait des années que j'en bois et j'ai les dents jaunes
- Ça fait des années que j'en bois et j'ai des insomnies
- Ça fait des années que j'en bois et je réussis l'exploit d'être à la fois mou et stressé
- Ça fait des années que j'en bois et ce qui était, au début, censé me donner un coup de fouet pour bien me réveiller est devenu quelque chose d'indispensable si je ne veux pas m'endormir.
- Depuis quelques mois, j'ai tendance à ne pas prendre de café le wekeend, et systématiquement, j'ai mal au crâne pendant ce temps là.
Bref, je suis dépendant d'un truc qui a priori m'abime plus la santé qu'autre chose. Et ça ne me plaît pas du tout.
Donc je tente une expérience. J'arrête complètement le café pendant plusieurs semaines puis je reprendrai de temps en temps uniquement quand j'en aurai envie (genre après un très bon repas). Surtout pas mon mug quotidien du matin suivi du mug quotidien de la pause café.
Parce que faut pas déconner non plus, le café j'adore ça et c'est bien moins dangereux que la clope ou autre addiction...
Et pendant ce temps là, je vais voir si d'autres choses changent. Bon les dents jaunes, c'est fichu j'imagine, à moins de ne plus en boire pendant des années (quoique, si je diminue bien...)
Les maux de tête, je verrai très rapidement si c'était bien dû à un manque de café.
Par contre, ce que j'espère bien, c'est que le jour où j'aurai vraiment besoin de mettre le turbo, une tasse de café suffise. Ça peut être intéressant, ça :D
Les insomnies, depuis que je bosse je n'en fais presque plus, mais ça arrive encore. Donc je ne sais pas si ça changera quelque chose...
Concernant le sommeil en général, je ne pense pas qu'il puisse y avoir des différences notables au bout de seulement six jours. N'empêche, et ça coïncide peut être avec une semaine moins chargée que les quatre dernières, mais je dors différemment.
Déjà, je dors "mal". C'est un comble. Enfin je dors relativement bien, mais pas d'une traite : je me réveille une ou deux fois par nuit, la journée je ne me sens pas reposé, et surtout ça fait trois nuits que je fais des rêves beaucoup plus "nets" et bizarres.
Tiens, parlons-en de ces rêves.
- Il y a trois nuits, j'ai rêvé que j'avais deux bites (tout à fait le genre de chose que je ne PEUX PAS raconter sur Facebook. Ah, ici aussi c'est moyen ?). Quelques jours avant, Magali m'avait parlé d'un personnage dont j'ai encore oublié le nom, et qui n'avait qu'un oeil en guise de tête. Mon inconscient a réussi à combiner ça avec ce rêve déviant en remplaçant cet oeil unique par une paire de lèvres géantes (je vous passe les autres détails)...
- La nuit suivante, le rêve était euh, on s'en fout. Une vague histoire de "on a retrouvé le frère de Pamplemousses, celui qui avait une maladie rare et qui du coup restera chaton toute sa vie". Ok ouais.
- Cette nuit, fantastique, j'ai rêvé qu'on avait vingt minutes pour décamper de la maison (celle de mon enfance, comme dans la plupart de mes rêves) avant qu'une explosion atomique ne l'anéantisse. Explosion qui s'étendrait sur une zone de, oh, au moins pfiou 10 mètres. On savait qu'il nous suffirait d'aller chez les voisins d'en face pour être protégés (mais par contre, adieu la maison et tout ce qu'il y avait dedans). Et pendant ces 20 minutes, j'ai cherché quoi emporter. Ça s'est résumé à des fringues (comme si je partais trois jours en weekend, quoi). Et mon frère me gueulait de me magner parce qu'il restait dix minutes, et moi je me dépêchais... Et je faisais demi tour parce que j'avais oublié de prendre une réserve de chaussettes propres (étendues sur le tancarville). Gros stress, aaah trouver trois fois deux chaussettes pareilles aaaah il reste cinq minutes...
Bref, si le fait d'arrêter le café fait que mon inconscient trouve plus judicieux de chercher des chaussettes propres que d'échapper à une explosion atomique, je sais pas si je vais continuer <_<
(Si j'avais posté sur Facebook, ça aurait été "J'ai envie de dormiiiiir T_T". Je vais peut être étendre la durée du Faceblog à plus que deux semaines, en fait...)