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lundi 22 août 2016

Rêve

Encore un fabuleux rêve !
 
J'ai rêvé que j'étais dans une salle de conférence dans laquelle les gens s'apprêtaient à me sacrifier à je ne sais plus quelle divinité Lovecraftienne (une sorte d'oeil géant).
Of course j'étais moyennement d'accord donc je me suis barré tant bien que mal après m'être vaguement battu avec les participants qui voulaient que je reste.
 
J'ai couru dans une rue déserte avec les poursuivants derrière moi, et je me suis réfugié dans ... un temple maudit de ladite divinité. Un truc à mi-chemin entre un gigantesque édifice et un réseau de cavernes, fait de plusieurs pièces délabrées, sombres et poussiéreuses, reliées les unes aux autres de manière anarchique et qui descendaient peu à peu sous terre.
Après avoir parcouru quelques pièces/cavernes et commencé à descendre dans les profondeurs avec une ambiance de plus en plus malsaine, je n'étais plus poursuivi mais ... "putain je suis en train de faire la même erreur que les gens dans les bouquins ça va teeellement mal finir pour ma gueule J'ME CASSE".
Donc j'ai fait demi-tour et je suis remonté, mais je ne trouvais plus mon chemin. J'ai fini par trouver une sorte de trappe façon grenier, derrière laquelle était un ...sas, que j'ai ouvert (pshhhhhhhhhh). Je me suis retrouvé dans un cockpit d'avion, par la fenêtre duquel je suis sorti dans la rue, parce que l'avion était dans la rue, normal. Enfin non, pas normal, puisqu'il s'est avéré que la rue en question... se situait dans un monde parallèle. Dans lequel j'étais perdu.
 
Dans ce monde, les gens étaient maquillés de manière grotesque, un peu comme le masque du film Saw. Mais surtout, surtout, le soleil n'était pas le même. Ils appelaient ça le luneil, et il éclairait les choses de manière totalement différente. Pour ceux qui ont fait un peu de 3D, il n'y avait que la spécularité : quand le soleil était derrière moi et qu'il éclairait les cheveux de quelqu'un, il y avait un reflet lumineux, un peu comme un jeu vidéo aux graphismes mal vieillis.
Bref, pour sortir de ce monde parallèle, il fallait que je trouve l'endroit où le monde était un peu différent, celui où "mon" monde débordait sur celui-ci.
Je me suis donc mis en route avec un couple que j'avais croisé, originaire de ce monde, pour chercher cet endroit. À un moment, une zone était couverte de neige alors qu'il faisait beau ailleurs. J'ai demandé à la fille si c'était normal qu'il y ait autant de neige ici, elle m'a dit "non, pas trop". J'avais trouvé l'endroit !
Son copain m'a alors pris à part et m'a expliqué qu'il était lui aussi perdu dans ce monde depuis des années et qu'il n'avait jamais réussi à retrouver son monde, qu'il essayait de s'habituer mais qu'il n'y arrivait pas, et qu'il pétait lentement un plomb.
 
Et. Euh. Mon alarme a sonné.

vendredi 28 novembre 2014

Et encore un rêve.

(J'allais poster ça sur Facebook et je me suis dit que, hey, fuck, ça serait plus intéressant sur ce pauvre blog que je délaisse).

À chaque fois que je rêve que je vole où que je fais de la magie, je me demande pourquoi c'est un concept aussi universellement répandu, et pourquoi même dans le rêve ça obéit à des lois qui semblent logiques.

Cette nuit j'ai rêvé que je volais (bon, classique), et que je faisais de la télékinésie. Plus précisément, je m'apprêtais à voler, mais mon portable était par terre, trois mètres en dessous, et j'essayais de le ramasser par télékinésie pour ne pas avoir à redescendre. Pas pu, trop loin.
Plus tard je faisais des tests, voir ce que j'arrivais à soulever par télékinésie ou non :
- Plus l'objet était loin, moins je pouvais le déplacer,
- Plus l'objet était lourd, moins je pouvais.

C'est comme si mon pouvoir se dissipait avec la distance. Mention spéciale au livre qui était juste trop lourd à la limite de mes capacités. Les pages se soulevaient partiellement, mais pas la tranche du livre, trop lourde. Selon l'endroit où je plaçais ma main, par rapport au centre de gravité, le livre se levait donc un peu ou non.

Et c'était logique, c'était putain de logique, et même au sortir du rêve j'ai en tête les lois physiques qui expliquent pourquoi ça agissait de cette manière.
Sauf que ces lois physiques n'existent pas, pas ici.

Alors pourquoi ? Pourquoi on arrive tous à concevoir aussi facilement ce que serait la magie, et à la vivre dans nos rêves ? Pourquoi c'est un concept aussi répandu ? D'où ça vient ?

mercredi 9 mai 2012

Cauchemar de merde

...Que je n'arrive pas à interpréter.

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Brocéliande vient de subir une catastrophe, je ne sais plus laquelle. Raz de marée ? Quoi qu'il en soit, je suis en route pour le Hêtre. Le chemin est interrompu par un gigantesque trou dans le sol, un cercle d'à peu près 200 mètres de diamètre aux parois verticales, empli d'eau. Je ne vois pas le fond mais je visualise parfaitement que quelqu'un qui tomberait dedans ne pourrait pas en sortir, à cause des parois verticales. Panique. Je préviens les autres (par téléphone ?), horrifié, que le Hêtre n'est plus accessible.

Par une ellipse propre aux rêves, je me jette à l'eau, et je me rends compte avec joie qu'en fait, j'ai pied ! L'eau m'arrive jusqu'aux mollets. Je ne vois plus l'autre côté, par contre, et je commence à avancer, les pieds dans l'eau. Je m'arrête, effrayé : et si ça faisait comme à la mer, qu'on a pied près du bord mais que plus on avance, plus on s'enfonce ?

(Ellipse)

Je recommence le chemin. Je finis par arriver au Hêtre. Il est tout seul sur une sorte de pente (je ne me souviens pas de voir d'autres arbres mais comme c'est un rêve... mon attention n'était fixée que sur lui). Je le caresse de l'index pour lui apporter (et m'apporter) un peu de réconfort, après toutes les souffrances qu'il a endurées. Je lui fais un câlin.
Soudain, j'entends un sifflement venu du ciel, façon bombe qui tombe. Ladite bombe explose pas loin de moi, une minuscule explosion que je perçois très clairement pour ce qu'elle est : un avertissement m'intimant l'ordre d'arrêter de m'approcher du Hêtre. Je lève la tête, un hélicoptère loin dans le ciel me surveille.

Je m'éloigne et vais demander à une sorte de garde forestier pourquoi je n'ai pas le droit de l'approcher. Il me dit que c'est comme ça, et que je dois aller payer au guichet. Je vais dans une sorte de cabane qui se trouve à côté du Hêtre (normal), et dedans, la caissière me demande une somme astronomique, genre 10000€. J'hallucine, et elle me répond que ça coûte cher mais que ce n'est pas rien d'avoir le privilège d'abattre une vache.

C'est un rêve, donc j'ai à disposition des informations sur le contexte du rêve que je n'aurais pas autrement. Bref, le lieu est une sorte d'attraction, de parc ? Fréquentée par pas mal de gens, et le Hêtre est un reliquat du lieu qu'il faut quand même éviter d'abîmer. À la caissière, je réponds que je suis végétarien (c'est un mensonge, même dans mon rêve) et que je ne veux pas payer les 10000€. En vrai, j'ai juste pas envie d'abattre une pauvre vache qui ne m'a rien demandé, et surtout, je suis venu voir le Hêtre, moi, bordel.

(Ellipse)

Je retourne voir le Hêtre (le contexte du rêve a changé, je ne suis pas sûr que ça se déroule chronologiquement après ou si c'est juste un rêve différent). Je dois passer par une sorte de bâtiment-sas : une porte d'entrée, puis une porte de sortie vers le Hêtre. Au moment où je franchis la porte d'entrée, j'entends une sirène au loin, façon alerte nucléaire.

Dans la pièce, j'ouvre la porte de sortie et ... je meurs, dans une explosion nucléaire. Lumière blanche aveuglante.

(Ellipse)

J'y retourne, muni d'une combinaison pour survivre à l'explosion. Quand j'ouvre à nouveau la porte de sortie, la vue se transforme brièvement en mode Hack n' Slash, façon Magicka. Une trentaine de monstres m'assaillent, dont je me débarrasse facilement à grands coups d'explosions.

Je parcours mon chemin, avec une vision un peu bizarre façon lunettes nocturnes : l'explosion/lumière blanche est toujours là mais je vois au travers, un peu comme dans un brouillard léger. Autour de moi, je ressens une impression de guerre et de chaos. Quelqu'un me prévient que je ne vais pas aimer ce que je vais voir. Et en effet : le Hêtre, abîmé par l'explosion nucléaire, s'écroule lentement sous mes yeux.

Voilà, il est tombé.

(Ellipse)

J'y retourne. En lieu et place du Hêtre, il ne reste qu'une souche. Tout est calme.

mercredi 20 juillet 2011

Rêve mystique

Enfin, mystique...

Cette nuit, j'ai fait un rêve dont je ne me souviens pas de certains détails, mais je m'en souviens assez bien, ce qui est exceptionnel ces derniers mois. Mais sur certains points je me souviens surtout de mon ressenti plutôt que des détails eux-mêmes.

J'ai rêvé que je me retrouvais dans un monde parallèle par je ne sais plus quel moyen. Après avoir traversé une zone assez dangereuse (un désert ?) peuplé par des créatures mortelles (mais rares) qui me laissent le même ressenti que les Spectres dans le livre À la Croisée des Mondes (à savoir des belles saloperies extrêmement dangereuses et qu'il faut absolument fuir), je me suis retrouvé à cotoyer une civilisation beaucoup plus avancée que nous.

Ils étaient humains aussi, mais pacifiques. Je ressentais qu'ils avaient tout "compris", jusqu'au sens de la vie. Je leur étais inférieur, mais il n'y avait aucun mépris là-dedans : j'avais juste à apprendre.

Je me suis lié d'amitié avec quelqu'un de ce peuple, une demoiselle je crois, qui me guidait dans son monde. Mon père, qui était venu avec moi dans ce monde, avait suivi les autres adultes (le fait que j'aie 27 ans n'a visiblement pas empêché mon inconscient de ne pas me catégoriser dans les "grands") pour qu'ils lui expliquent des choses, comme une sorte de convention, un peu plus formelle que la relation que j'avais avec la demoiselle.

À un moment, réalisant qu'ils avaient également une médecine capable de tout guérir, je lui ai demandé s'ils pouvaient pas faire quelque chose pour ma putain de dermite. Elle a souri et m'a suggéré d'aller voir l'équivalent de leur médecin, qu'elle nommait d'un mot assez courant dont je ne me souviens plus (et ça fait chier). C'était facile de les reconnaître les médecins, ils avaient un symbole particulier sur leur épaule (symbole dont je ne me souviens plus non plus).

J'en trouve un assez rapidement, un homme de mon âge, vachement sympa. Il sourit et me dit que ce n'est pas une dermite, c'est un <?>oome (je ne me souviens plus NON PLUS de la première consonne - juste qu'il y a deux O prononcés distinctement. Zo-ome ?, m'enfin à la limite on s'en fout un peu). Et qu'il suffit que je me connecte à l'Univers, chose qu'ils savent tous faire ici.

Il me montre un mouvement circulaire avec les deux mains, là encore je m'en souviens mal. Il me semble qu'il consiste à tracer un cercle horizontal avec sa main droite (pouce ? paume ?) autour du pouce (...paume ? ...) de sa main gauche. Bref. Ça ne consistait pas seulement à faire ce geste, mais aussi à se mettre dans un certain état d'esprit. "Connexion à l'Univers" ça a résonné très fortement dans ma tête, qui a traduit ça par l'idée de faire un avec le grand Tout, de se mettre en harmonie avec tout l'univers. Le médecin m'a dit qu'il m'apprendrait (ce qu'il n'a jamais fait, mon rêve s'étant fini avant).

Dans mon rêve, je finissais par retourner dans mon monde en ayant hâte de revenir, bien qu'assez anxieux de refaire cette traversée du désert.


Voilà. Trois mois depuis Brocéliande, et plus je me rapproche du déménagement, plus mon état d'esprit redescend sur Terre et mon anxiété et mon angoisse augmentent. L'éso ne me parle pas beaucoup en ce moment, gros euphémisme. Et je me plaignais de ne pas faire de rêve mystique, et de ne pas me souvenir de mes rêves...

Bon, ce rêve il tombe pile au bon moment, j'ai pas vraiment passé une soirée fantastique hier.


Au réveil, j'ai peu à peu compris d'où mon inconscient avait tiré tous les éléments pour construire ce rêve.

Il y a tout d'abord une vidéo sur laquelle une copine de Facebook, Reg, m'a tagué (moi ainsi que d'autres "petites tapettes au cœur tendre" <_<) sur laquelle j'ai énormément scotché depuis deux jours. Un clip qui est sans doute le plus beau de tout ce que j'ai vu, avec une très belle musique que j'écoute en boucle. Gwenn avait ri en disant que c'était ma sœur qui avait fait ce clip, c'était obligé. C'est vrai que c'est bien son style... J'ai donc donné hier la vidéo à ma sœur en lui disant que dans un monde parallèle, elle faisait de la 3D plutôt que du dessin, et qu'elle avait fait ce clip. 

Monde parallèle. Tilt.

La vidéo, qu'il faut regarder. Parce que c'est juste le truc le plus magnifique qui existe :

C'est de cette vidéo que j'ai sans doute tiré cette impression de paix, cette impression "otherworldly" (j'aime la langue anglaise et sa capacité de pouvoir former presque n'importe quel mot). C'est également de cette vidéo que j'ai dû tirer le côté "créatures maléfiques" peuplant le désert, mais pas seulement.

Pour moi, ces créatures viennent d'un autre scotchage du moment, Devin Townsend (j'écoute quasi que ça depuis quelques jours). Dans son album Ghost sorti très récemment, qui est sans doute le plus calme de tout ce qu'il a fait, il y a un morceau très court qui s'appelle "Dark Matters". Vous connaissez le titre anglais de "À la Croisée des Mondes" ? C'est "His Dark Materials". 

Cette chanson parle de l'univers, aussi :

"There’s a certain amount of circumstantial evidence in support of a brane theory. Some of which points to the possibility that the universe may have begun with the interaction of several membranes. There’s a lot of talk of Dark Matter in recent years, this actually appears as a gravitational force pulling matter together where no matter appears to be present, yet this mysterious material may make up more than 90% of our universe..." (oui, ce sont les paroles).

Si vous voulez l'écouter (faites-le, elle est courte) : http://www.deezer.com/fr/music/devin-townsend-project/ghost-1125192

Voilà. Cette vidéo + cette chanson + mon message à ma sœur + ma dermite = ce rêve que j'ai beaucoup aimé.

Rêve qui m'a remémoré la sensation que c'est de se sentir "spirituellement" bien. Ma dermite me bouffe le visage comme elle ne l'a jamais fait, et je sais que c'est principalement psychologique. Je ne me sens pas en harmonie avec le reste de l'univers ces derniers jours, ça c'est sûr...

Bref, j'avais besoin de ce rêve pour reprendre courage et arrêter de fuir l'éso. Je salue l'imagination de mon inconscient, c'était chouette.

Edit : je viens de tilter une autre "référence" sur laquelle a été construite mon rêve. Hier, je suis allé dans mon ancien appart démonter mon bureau, et j'ai récupéré un livre de Barjavel : "Ravage". Sauf que pour moi, Barjavel c'est surtout "La Nuit des Temps", et son ancienne civilisation avancée. Et son équation de Zoran, l'énergie universelle.

samedi 7 mai 2011

Rêve de merde

Arriver devant le Hêtre et voir que toutes ses branches avaient été coupées, taillées, qu'il n'en restait que quelques moignons au-dessus du tronc. Sentiment de désastre causé par quelqu'un qui ne s'est pas rendu compte de ce qu'il a coupé.

J'ai pas besoin de chercher loin pour la symbolique de ce rêve, sur ce coup là.

Hier, j'ai appris par Magali que des contacts Facebook lui avaient donné leurs identifiants pour qu'elle puisse continuer à consulter mon profil en douce. Je n'avais pas la moindre idée de qui c'était.

On va dire que Magali et moi avons une vision relativement différente de la vie privée. Ça m'a rendu dingue, et le fait que j'avais dormi une heure et qu'on était en fin de semaine n'a pas dû aider.
Du coup j'ai viré tous les contacts Facebook qu'on avait en commun sauf ceux que je connaissais avant, et sauf quelques-uns qui n'étaient pas sur IRC.

Parmi ces gens il y en a deux que j'aimais vraiment beaucoup et qui l'ont, euphémisme, pas très bien pris. J'ai appris un peu tard que contrairement à ce que je pensais, ils n'avaient jusque là pas pris parti et qu'ils seraient là le jour où j'aurais besoin d'eux. Enfin, ça c'était avant que je les jette comme des merdes sans prévenir et sans discuter.

Et donc, la nuit suivante, j'ai fait ce rêve. Hêtre ravagé. "Sentiment de désastre causé par quelqu'un qui ne s'est pas rendu compte de ce qu'il a coupé", disais-je.

Fuck.

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